💡
Version gueule de bois, en bref quoi!

Résumé pour les pressés (ou les fainéants honnêtes)

Le mot “quantique” est mort.
Pas assassiné par la science, non — vidé de sa substance par le marketing.
À force de l’utiliser pour tout et n’importe quoi (coaching, sexualité, shampoings, business sacré), il ne veut plus rien dire.

On t’explique ici pourquoi :
– Le vrai quantique, c’est flou, complexe, dérangeant.
– Le quantique à la mode, c’est flou, vendeur, bidon.
– L’innovation, la vraie, n’a pas besoin de se cacher derrière un mot magique.
– Aujourd’hui, dire “quantique” pour faire croire à la disruption, c’est un aveu de faiblesse.

Conclusion ?
Si quelqu’un brandit le mot “quantique” pour te vendre une méthode révolutionnaire, commence par lever un sourcil. Et peut-être les talons.

Et si t’en as marre du flou chic et des discours creux, abonne-toi à la newsletter Disruptive.
Ici, on tranche.

Cet article s'inscrit dans l'étape 1 du parcours de la visibilité.


Ecouter plutôt que lire ?

Introduction — Quantique mon cul.

par un type qui en a marre qu’on confonde flou artistique et vraie disruption.

Y’a un moment où faut arrêter les conneries.

Tu veux me faire croire que ton truc est innovant parce que tu colles le mot “quantique” dessus ?
T’as rien inventé, mon pote.
T’as juste repeint une vieille méthode avec un vernis cosmique pour faire rêver les crédules. Et ça marche, hein. Ça clique, ça achète, ça “vibre”.
Mais c’est pas de la disruption. C’est du déguisement.

Le mot “quantique” a été kidnappé. Ligoté. Traîné dans les chiottes du développement personnel.
À la base, c’était un mot qui faisait trembler les certitudes. Qui te foutait une claque dans la gueule avec des concepts tellement abstraits que même les génies transpirent dessus.
Maintenant, c’est devenu un autocollant pour emballer du vent.

Tu veux innover ?
Alors commence par arrêter de faire semblant.
Parce que si t’as besoin d’un mot comme “quantique” pour faire croire que ton approche est neuve, c’est qu’elle l’est pas.
C’est qu’elle est morte-née, et que t’essaies de la réanimer avec des mots qui brillent.

Mais le pire ?
C’est que ça marche.
Parce que les gens veulent y croire. Ils veulent croire qu’il existe une méthode magique, une voie rapide, une “fréquence” à capter pour tout régler sans rien changer.
Et toi, t’es là, comme un vendeur de tapis 5D, à leur dire ce qu’ils veulent entendre, avec des mots qu’ils comprennent pas mais qui sonnent bien.

Et moi, j’ai mal au cerveau.

Sommaire

2. Le "quantique", en vrai : une gifle froide dans la gueule des certitudes.
3. Quand un mot devient cool, il devient con.
4. Ce que l'innovation n'est pas.
5. Le mot "quantique" n'est plus un signe de rupture. C'est un drapeau blanc./a>
6. Conclusion : ce qu'il faut chercher...
7. FAQ brutale.

2. Le "quantique", en vrai : une gifle froide dans la gueule des certitudes.

Avant que ça devienne un mot de brochure de stage à 1 200 balles le week-end, le quantique, c’était un vertige.
Un gouffre.
Une anomalie mathématique si violente qu’elle a foutu Newton au placard et mis Einstein mal à l’aise.

C’est pas une “énergie subtile”.
C’est pas un “champ d’amour”.
C’est une science qui dit : “tu crois que t’as pigé la réalité ? Attends de voir ce qu’elle fait quand t’as le dos tourné.”

Max Planck a pas lancé la physique quantique en lisant des cartes d’oracle. Il a découvert qu’à un certain niveau, l’univers n’était pas continu, mais granuleux.
Oui, mec. Granuleux.
Comme du sucre dans ton café.
Pas un flot lisse, mais des petits paquets d’énergie qui sautent d’un niveau à un autre comme des chats énervés.

Et puis y’a eu Schrödinger.
Le type t’a foutu un chat dans une boîte pour te dire que tant que t’ouvres pas, ce chat est à la fois vivant et crevé.
Ça te fout pas une claque, ça ?
Ça, c’est le vrai quantique.
Pas une formule de yoga à Bali avec des bols tibétains et un PowerPoint en Comic Sans.

Tu veux parler quantique ?
Commence par accepter que le simple fait d’observer quelque chose le transforme. Que t’es pas extérieur au monde, mais partie prenante de son bordel.
Et c’est pas confortable.
C’est pas marketable.
C’est dérangeant. C’est poisseux. C’est beau.

Alors non, ce n’est pas disruptif au sens où tu l’entends.
C’est pas là pour vendre, c’est là pour détruire ta façon de penser. Pour te forcer à voir le monde comme un poème bordélique, pas comme un tableau Excel qui vibre.

Le quantique, le vrai, il est pas là pour te rassurer.
Il est là pour t’exploser les repères.
Et ça, crois-moi, c’est pas bon pour les ventes. C’est bon pour l’âme, peut-être. Mais pas pour les clics.

Quand quelqu’un dit ‘j’ai une approche quantique de la comptabilité’, et que t’essaies de rester calme.

3. Quand un mot devient cool, il devient con.

Je me souviens du premier frisson que j’ai eu en lisant sur la mécanique quantique.
J’étais jeune. Trop pour comprendre vraiment, mais assez vieux pour sentir que je touchais du doigt quelque chose d’incompréhensible, et pourtant vital.
C’était pas une promesse.
C’était une claque.

Un vertige propre, net.
Le monde ne tournait pas rond. Il tournait flou. Il dansait dans des probabilités. Il était habité d’ombres qui n’existaient que quand on les regardait.
Et moi, là-dedans, j’étais un type de plus qui ne savait rien. Et c’était beau.

Mais les années ont passé.
Et un jour, j’ai vu le mot “quantique” dans une pub Facebook.
“Coaching quantique pour réaligner ta mission d’âme.”
J’ai failli gerber.
C’était fini. Le mot avait changé de camp.

À partir du moment où un mot devient cool, il se fait violer par le marketing.

C’est la règle.
Il devient tendance, alors on le fout partout. Dans les discours, dans les livres de gare, dans les formations à trois mille balles la place VIP avec repas végé inclus.
Et je les ai vus, les gens qui en parlent sans en avoir jamais ouvert un foutu bouquin sérieux.
Ils parlent d’“effet quantique” comme d’un vœu magique. Ils brandissent ça comme une épée contre tout ce qui demande un peu de rigueur, un peu de sueur, un peu de réalité.

“C’est quantique.”
Traduction : C’est flou, donc tu peux pas m’emmerder.

Le mot est devenu un abri pour imposteurs.
Un manteau en fausse fourrure pour concepts creux.
Et ça me fout en rage, parce que ce mot, je l’ai aimé. Je l’ai lu. Je l’ai creusé. Je l’ai trouvé déroutant, intimidant, mais juste.

Aujourd’hui ?
Il sonne comme une vanne.
Il est mort, ou presque.
Et chaque fois que je l’entends dans la bouche d’un coach en “réinvention vibratoire du business féminin sacré”, j’ai envie de l’enterrer un peu plus profond.


4. Ce que l'innovation n'est pas.

Tu veux que je te dise ce qu’elle n’est pas, l’innovation ?
Elle n’est pas magique.
Elle n’est pas confortable.
Et elle n’est surtout pas “quantique” parce qu’un flyer ou une gourou Insta l’a dit.

Je l’ai vécue, moi, la vraie innovation. Celle qui arrache. Celle qui pique les yeux.
Celle où tu dois jeter des heures, des semaines de taf à la poubelle parce que ça tient pas debout.
Celle où t’avances dans le noir, sans garantie.
Celle où tu t’arraches à ton confort pour tenter un truc que personne autour de toi ne pige encore.

J’ai vu des gens inventer, vraiment.
Et tu sais quoi ?
Ils ne balançaient pas de mots “quantique” à toutes les phrases.
Ils bossaient.
Ils doutaient.
Ils recommençaient.

L’innovation, la vraie, elle est moche au début. Elle a pas de strass.
Elle se plante, elle trébuche, elle saigne.
Mais elle avance.
Et surtout : elle ne se cache pas derrière des termes fumeux.

Tu veux innover ? T’as pas besoin de déguiser tes idées en concepts ésotériques.
T’as besoin d’une idée claire, d’un problème réel, et de tripes pour y aller.

Mais aujourd’hui, on fait croire que l’innovation, c’est juste “penser différemment” avec un moodboard Pinterest et un mot magique.
Quantique, disruptif, régénératif, multidimensionnel…
Tu sais ce que ça cache ?
Souvent : rien.
Du flou, de la posture, une belle coquille sans contenu.

Je suis fatigué de voir des gens intelligents tomber dans le piège.
Je suis en colère de voir le mot “innovation” sali par ceux qui veulent juste avoir l’air nouveaux sans jamais rien faire de nouveau.

Et qu’on vienne pas me dire que je suis fermé.
Je suis pas fermé.
Je suis lucide.
Je sais faire la différence entre une idée révolutionnaire et une foutaise relookée en leggings blancs.


5. Le mot "quantique" n'est plus un signe de rupture. C'est un drapeau blanc.

Pendant un moment, j’y ai cru.

Je voyais “quantique” sur une affiche, sur un site, dans un programme de formation, et je me disais :
Tiens, peut-être que cette fois, c’est sérieux. Peut-être qu’il y a quelqu’un derrière, avec du fond, une vraie pensée, une vraie fracture dans le béton mou des idées toutes faites.

Et puis j’ouvrais le truc.
Et je tombais sur quoi ?
Un gloubi-boulga new age.
Une soupe tiède servie dans un bol doré, avec une cuillère de storytelling lunaire pour faire passer l’absence de contenu.
Et là, j’ai compris.
Ce mot, ils ne s’en servent pas pour créer du neuf.
Ils s’en servent pour camoufler du vieux.

Parce que quand t’as plus d’idées, quand t’as plus de vérité, quand t’as plus de tripes, t’as deux options :
– Tu te tais.
– Ou tu balances “quantique” comme une grenade à fumée.

Et la plupart choisissent la fumée.

Alors non, aujourd’hui, le mot “quantique” n’est plus un signe de rupture.
C’est un cache-misère.
Un aveu.
Un signal qu’on a capitulé face à l’exigence de clarté.

T’as pas besoin d’un mot-miracle si ce que tu proposes est vraiment disruptif.
T’as besoin d’un angle clair. D’un ancrage fort. D’un problème bien foutu et d’une réponse qui fait mal, qui fait bouger, qui fait penser.

Mais ça, c’est dur.
Et “quantique”, c’est facile.
Alors on choisit la facilité.
Et on espère que personne viendra gratter sous l’étiquette.

Sauf que moi, je gratte.
Je gratte et je trouve du vide.
Et j’en ai marre d’entendre des gens brillants se faire hypnotiser par ce mot comme des gamins devant une boule à facettes.


6. Conclusion - Ce qu'il faut chercher, ce n'est pas le "quantique". C'est le réel. Le tranchant. Le vivant.

Le mot “quantique” a été beau.
Il a été fort.
Il a été une brèche dans la pensée, une faille dans la muraille de la certitude.
Mais il est tombé. Il s’est fait embarquer dans les sacs à paillettes du marketing spirituel, broyé par des gens qui ne supportent pas le concret, qui veulent flotter sans jamais creuser.

Aujourd’hui, s’il est encore sur ton site, dans ta bio, dans ton pitch… c’est peut-être le moment de le virer.
Pas parce que t’es un imposteur.
Mais parce que t’as mieux à dire.

T’as ton histoire. T’as ton angle. T’as ton feu.
Alors arrête de te planquer derrière un mot vidé.

Cherche pas à être “quantique”.
Sois clair.
Sois frontal.
Sois incisif.
Sois toi, mais avec des dents.

Et si t’as envie de continuer à trancher les mots creux pour retrouver du sens qui pue la vraie vie,
si t’en as marre des messages mielleux, des discours tièdes, des postures floues…

Alors viens.
Abonne-toi à la newsletter Disruptive.
C’est pas pour les doux rêveurs.
C’est pour les lucides.
Les tordus.
Les vivants.

Ici, on parle vrai.
On fait pas de bruit, on fait des vagues.


FAQ brutale - Pour ceux qui confondent quantique et magie de supermarché.

Quelle est la signification du mot “quantique” ?

À l’origine, “quantique” vient du mot quantum, qui signifie “quantité” en latin. En physique, un quantum désigne la plus petite unité indivisible d’une grandeur mesurable — par exemple, un paquet d’énergie.
C’est le contraire du flou poétique : c’est précis, mathématique, impitoyablement rigoureux.

Bref, “quantique”, ça ne veut pas dire “mystique”, “magique” ou “multidimensionnel”. Ça parle de trucs comme la constante de Planck, pas de ta mission d’âme.

Qu’est-ce qu’un “quantique” ?

Un “quantique”, pris tout seul, ça n’existe pas vraiment. Ce n’est pas un objet, ni une personne, ni une ambiance d’atelier du dimanche matin.
On parle de physique quantique, ou de saut quantique (changement brutal d’état d’un système à un autre), ou encore de états quantiques (comme les particules en superposition).

Donc non, un “quantique” n’est pas un style de vie.
C’est une grille de lecture du réel à l’échelle microscopique où les règles habituelles ne s’appliquent plus. Pas une étiquette à coller sur un stage de développement personnel.

La pensée quantique, ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que t’as envie de croire que si tu penses très fort à un truc, l’univers va plier les genoux et obéir.
Mais non.
La “pensée quantique”, c’est une invention pour vendre des formations à 1 200 balles, pas une théorie physique.
Les vrais physiciens rigolent. Puis ils pleurent.

Un saut quantique, c’est un grand changement, non ?

Non, c’est un tout petit.
Mais vraiment minuscule.
Le “saut quantique”, c’est littéralement le plus petit changement possible dans l’état d’un système.
Pas une révolution de ta vie, pas un rebranding de ton business, pas une épiphanie au bord d’une cascade.

Alors non, ton nouveau logo n’est pas un saut quantique.
C’est juste un changement de police.

Pour explorer toutes les facettes de cette étape, retour à la page principale de l’Étape 1

The link has been copied!