La gratitude n’est pas gentille, elle est stratégique
La plupart des gens, ils bouffent, ils respirent, ils ont un toit, deux jambes qui marchent, un cœur qui tape — et ils trouvent encore le moyen de râler.
Tout leur semble dû. Comme si la vie leur devait quelque chose. Comme si le monde entier devait se plier à leurs caprices de petits rois frustrés. Ils gémissent pour un grain de sable, hurlent au scandale parce que la météo fout la gueule à leur week-end.
La gratitude ? Connue de nom. Comme un vieux bouquin jamais ouvert.
Et chez les entrepreneurs, c’est pas mieux. Ça veut du chiffre, du like, de la reconnaissance instantanée, comme un môme qui tape du pied parce que son jouet a plus de piles. Pas une seconde pour s’arrêter, regarder ce qu’ils ont déjà construit, aussi bancal que ce soit.
Ils veulent briller sans voir qu’ils s’éteignent.
Et c’est là que tout se bloque. La différenciation, tu vois — ce truc précieux qui fait qu’on n’est pas juste un clone de plus sur le marché — elle meurt dans ce boucan de plainte. Tu peux pas te différencier si t’es pas foutu de voir ce que t’as déjà de beau, de brut, de vrai.
Créer en étant aigri, c’est comme peindre avec du vinaigre : ça pique les yeux, et personne n’en veut.
Mais un type ou une nana qui sait dire merci à la vie, même quand elle le met à genoux, celui-là peut créer quelque chose d’unique. Parce qu’il crée pas pour combler un manque, il crée depuis un trop-plein. Un trop-plein de rage lucide, de beauté salie, de gratitude sauvage.
Et ça, mon vieux, ça fait toute la différence.
Introduction
La plupart des entrepreneurs que je croise, depuis 30 ans, ressemblent à des gosses de riches perdus dans un supermarché : ils veulent tout, tout de suite, et si possible sans payer.
Pas foutus de dire merci pour ce qu’ils ont déjà : deux yeux, une bouche, un toit et une putain d’idée qui pourrait changer leur vie s’ils se sortaient un peu les doigts.
Mais non.
Ils chouinent.
Ils se plaignent que leur post n’a pas buzzé, que leur offre ne s’est pas vendue, que la terre entière les ignore alors qu’ils ont pondu un truc “génial” en deux nuits blanches et trois cafés froids.
Ils passent leur temps à quémander de la reconnaissance dans un monde qui n’en a rien à faire.
Et pendant ce temps-là, ils passent à côté de la seule chose qui pourrait vraiment les sortir du tas : la gratitude.
Pas la version paillettes en stories Instagram.
La vraie. La sale. Celle qui te brûle un peu quand tu la ressens, parce qu’elle te rappelle que t’es encore vivant. Que t’as encore le droit d’essayer.
Cet article, c’est pas pour les winners à lunettes rondes qui font des to-do lists en buvant des smoothies verts.
C’est pour ceux qui ont de la boue sur les bottes, des rêves pas clairs dans la tête, et une rage sourde de ne pas crever idiot.
On va causer vérité, identité, création brute — et comment l’ingratitude te flingue ta différenciation sans que tu t’en rendes compte.
T’es prêt ? Alors oublie les likes. Pose ton ego. Et lis. Jusqu’au bout.
Parce que là, on va parler de toi. Le vrai toi. Celui qui n’a pas encore baissé les bras.
Sommaire
1-L’absence de gratitude : le virus invisible de l’entrepreneuriat moderne2-Le piège mental qui t’empêche de te différencier : le virus invisible de l’entrepreneuriat moderne
3-La gratitude comme arme secrète de la différenciation
4-Comment cultiver une gratitude brute (pas une gratitude bisounours)/a>
Je conclue.
1-L’absence de gratitude : le virus invisible de l’entrepreneuriat moderne
Y’a un truc que personne te dit dans les formations à mille balles, dans les masterminds à cocktails tièdes :
La gratitude, c’est pas un concept spirituel. C’est une arme.
Et l’absence de gratitude ? C’est un putain de virus. Silencieux. Lisse. Mais ça te ronge de l’intérieur.
Quand t’es entrepreneur et que t’oublies de dire merci — à la vie, à ton parcours, à ta dernière claque, aux gens qui bossent avec toi — tu te transformes lentement en zombie bien habillé.
Tu continues de poster, de pitcher, de vendre. Mais y’a plus d’âme dedans. Plus de cœur.
Juste du mimétisme. De la copie. Un écho mal foutu des autres.
Tu veux savoir à quoi ça ressemble quelqu’un qui a perdu le sens de la gratitude ?
Regarde-le : il passe ses journées à scroller, les yeux pleins d’envie, le cœur en rade.
Il veut le succès des autres, mais il voit pas ce qu’il a, lui.
Il a deux clients, il dit que c’est pas assez.
Il a une idée qui l’excite, mais il doute parce que personne ne l’a validée.
Il a dix vues sur sa vidéo et il appelle ça un échec.
Toujours plus.
Toujours ailleurs.
Toujours frustré.

C’est pas de l’ambition, ça. C’est de la maladie mentale maquillée en motivation.
Et tu sais ce que ça provoque, cette ingratitude chronique ?
Un putain de brouillard sur ton identité.
Tu perds de vue qui t’es. Tu regardes à l’extérieur pour savoir quoi faire.
Tu finis par ressembler à tous ces connards que t’admire à moitié et que t’envie à mort.
Voilà comment tu te rends invisible dans un monde qui récompense la clarté.
Pas parce que t’es nul.
Mais parce que t’as oublié ce que t’as de beau. De brut. De vivant.
Et sans cette conscience-là, mon pote… tu pourras toujours essayer de te “différencier”, ça sonnera creux comme une flûte en plastique.
2-Le piège mental qui t’empêche de te différencier
Tu veux savoir pourquoi tu tournes en rond ?
Pourquoi t’as beau changer ta couleur de logo, réécrire ta bio LinkedIn, refaire ton site pour la 4e fois, t’as toujours l’impression que personne te voit ?
C’est simple.
Tu vis dans ta tête.
Tu passes ton temps à te comparer, à calculer, à demander la permission d’être toi.
Tu crois que te différencier, c’est une stratégie. Mais c’est une déchirure.
Un cri. Un refus de ressembler au troupeau.
Mais voilà : tant que t’es là, à geindre intérieurement parce que la vie t’a pas encore donné ta petite médaille, t’as pas les tripes de ce cri.
T’as juste des postures.
Et ça se voit.
Tu te poses mille questions :
Qu’est-ce qui marche ?
Comment je peux être visible ?
Comment je peux faire mieux que les autres ?
Mais la bonne question, tu l’as jamais posée :
Qu’est-ce que j’ai à dire, moi, que personne d’autre n’oserait dire à ma place ?
Tu veux te différencier ?
Commence par gratter là où ça fait mal. Par remercier ta douleur. Ton histoire. Ton putain de bordel.
Parce que c’est ça ton or. Ton angle. Ta voix.
Mais t’es là à pleurnicher parce que t’as pas encore atteint “ta niche idéale” alors que t’as même pas creusé dans ta propre terre.
T’as peur de pas être aimé ?
De pas plaire ?
Mais la vérité, c’est que le monde s’en branle que tu plaises. Il veut que tu sois réel. Que tu transpires la vérité. Même moche.
Et tant que tu restes dans ce piège mental du manque, tant que t’es dans “ce que j’ai pas encore”, tu t’empêcheras toujours de voir ce que t’as déjà.
Et ce que t’as déjà, c’est ce qui peut faire de toi une voix à part. Un entrepreneur qu’on écoute. Qu’on suit.
Pas parce qu’il est meilleur.
Mais parce qu’il est bougrement vivant.

3-La gratitude comme arme secrète de la différenciation
On t’a menti, mon pote.
On t’a dit que la gratitude, c’était une posture. Un sourire en coin sur une citation à la con.
Un truc de yogi propre sur lui qui répète “merci l’univers” pendant qu’il attend son virement PayPal.
Mais la vraie gratitude, celle qui peut te sauver la gueule quand t’es paumé, c’est pas une déco sur ton feed Instagram.
C’est une lame.
Une foutue lame que tu plantes dans ta routine mentale pour découper les couches de merde que t’as accumulées à force de vouloir être “comme il faut”.
La gratitude, c’est pas un concept. C’est un acte.
C’est dire merci à la claque que t’as prise.
Merci à ton ex qui t’a brisé.
Merci à la fois où t’as foiré ton lancement, que t’as eu zéro vente et que t’as cru que t’étais fini.
Pourquoi ? Parce que tout ça, c’est ton putain de carburant.
Pas les likes. Pas les templates.
Tes cicatrices.
Tu veux te différencier ?
Arrête de chercher à être original.
Sois vrai. Crade. Nu.
Montre tes tripes au lieu de ton storytelling de pacotille.
La gratitude, c’est ce qui te reconnecte à toi.
Pas au toi marketé. Au vrai.
Celui que t’as foutu dans un coin parce qu’il faisait un peu trop de bruit.
Quand tu remercies ce que t’as vécu, même les pires saloperies, tu reprends la main.
Tu dis à la vie :
“Ok. J’ai compris. Maintenant j’vais en faire quelque chose.”
Et là, la différenciation se pointe. Pas comme un effet.
Mais comme une conséquence.
Parce que t’as plus besoin de forcer.
Tu crées depuis un trop-plein, pas un manque.
Tu balances un truc que personne peut copier : toi, en entier.
Et ça, c’est inimitable.
C’est brutal.
C’est brillant.

4-Comment cultiver une gratitude brute (pas une gratitude bisounours)
Faut que ce soit clair :
Ce que je te parle là, c’est pas un rituel à la con genre “3 choses positives avant de dormir”.
C’est pas un journal pastel avec des licornes.
C’est pas non plus allumer une bougie en pleurant devant ton vision board.
Non.
La gratitude, la vraie, celle qui t’arrache de la masse, c’est un foutu combat.
C’est regarder ta journée de merde bien en face et dire :
“OK, j’ai mangé des claques… mais je suis encore là. Et j’ai appris un truc.”
Alors comment tu fais, concrètement ?
Voici trois façons de cultiver ta gratitude brute, version terrain :
🔥 1. Tiens un “journal de la crasse et de la clarté”
Chaque soir, tu prends une page. Pas pour noter des trucs mignons.
Tu balances la crasse : ce qui t’a fait chier, ce que t’as raté, ce que t’as eu envie de fuir.
Et à côté, tu cherches ce que ça t’a révélé.
Pas ce que ça t’a apporté, hein — ce que ça t’a montré sur toi. Même si c’est pas joli.
Exemple :
“J’ai flippé pendant mon live. J’ai bafouillé. J’ai eu envie de couper.
Merci, parce que ça me montre où je suis encore en train de chercher à plaire.
Merci, parce que maintenant je sais ce que je dois affronter.”
Tu fais ça tous les jours. Pas pour te sentir bien.
Pour te sentir réel.
🔥 2. Dis merci à voix haute aux moments qui te dégoûtent
Fais-le comme un acte de rébellion.
Quand t’as un échec, une critique, un silence glacial après une publication...
Dis merci à voix haute.
Même si ça te fait grincer des dents.
Surtout si ça te fait grincer des dents.
Ça va t’apprendre à reprendre le pouvoir.
À transformer les épines en encre.
🔥 3. Crée un contenu qui pue le vécu
Une fois par semaine, poste un truc que t’aurais jamais osé publier avant.
Pas une confession de drama queen.
Un truc vrai. Brut. Un bout de ton histoire. Une faille. Une leçon. Un “je me suis planté et voilà ce que j’en retire”.
Les gens reconnaissent l’odeur de la vérité.
Et quand tu partages la tienne, tu leur tends un miroir.
Et là, t’es plus un vendeur. T’es un foutu aimant.
Tu veux devenir visible ? Différent ? Incontournable ?
Alors commence par ça.
Par dire merci.
Pas comme un esclave.
Comme un guerrier debout dans la boue, qui regarde la tempête et dit :
“J’suis encore vivant, bordel. Et j’vais en faire quelque chose.”
Je conclue
T’as pas besoin d’un énième hack marketing.
T’as pas besoin d’un nouveau logo, d’un tunnel de vente à 12 étages.
T’as besoin de reconnecter avec ta matière brute. Tes tripes. Ta crasse. Ton feu.
Et pour ça, commence par remercier.
Pas pour faire bien.
Pas pour te donner un style.
Mais parce que c’est le seul moyen de retrouver ce que t’as déjà : ta voix, ta marque, ton ADN.
La gratitude, c’est pas un pansement.
C’est un coup de pelle dans la tronche de l’ingratitude, de la comparaison, du syndrome du jamais-assez.
Et c’est à partir de là que tu peux créer quelque chose de rare.
Quelque chose qu’on n’oublie pas.
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Mes sources
La gratitude ou la reconnaissance, selon Wikipedia.
Les bienfaits de tenir un journal de gratitude.
La gratitude est un état d'esprit.