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Version gueule de bois, en bref quoi !

🔎 Résumé pour les pressés (mais pas les paumés)

Créer une entreprise, c’est devenu la norme.
Mais créer un projet remarquable, mémorable, différent — ça, c’est une autre paire de tripes.

Dans cet article, je te montre pourquoi la plupart des porteurs de projet finissent invisibles malgré leur bonne volonté.
Et surtout, comment changer la donne en bâtissant une anomalie stratégique plutôt qu’une boîte bien polie.

Au programme :

  • Oublier le business plan, écrire un manifeste.
  • Créer un écart, pas une offre.
  • Travailler sa signature au lieu de copier les autres.
  • Et surtout : assumer ce qui te rend unique, même si ça fait peur.

Si t’en as marre des projets qui se ressemblent tous,
et que tu veux construire un truc à ton image, indomptable,
alors viens à Toulouse en mai.
Pas pour suivre une formation.
Pour amorcer une transformation.

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🖊️ INTRO – Créer une entreprise ? Trop facile. Créer une anomalie ? Là, on parle.

Créer une entreprise ?
Tout le monde veut le faire. C’est la nouvelle religion.
Y’a ceux qui rêvent de liberté.
Ceux qui veulent “impacter” le monde (même s’ils n’ont jamais impacté leur vaisselle).
Et ceux qui veulent juste s’en sortir sans un boss sur le dos — ce qui, franchement, est déjà pas mal.

Mais voilà le hic :
Ils débarquent pleins d’enthousiasme, le cœur gonflé comme une baudruche… et ils s’écrasent contre le mur de la réalité.
Pas parce qu’ils sont mauvais.
Pas parce qu’ils n’y croient pas.
Mais parce qu’ils ont créé un truc tellement normal qu’il se fait bouffer tout cru par le bruit ambiant.

Ils lancent leur boîte comme on monte une étagère IKEA :
une case à client, une case à offre, une case à mission inspirante,
un petit pitch sympa qui rentre dans une slide,
et hop, ils attendent que les clients tombent amoureux.

Spoiler : ils tombent pas.
Parce que le monde s’en fout de ce que tu fais.
Le monde est trop occupé à scroller, râler, et acheter les mêmes conneries à des gens plus bruyants que toi.

Alors si t’es là pour créer une boîte “comme il faut”, propre sur elle,
je te souhaite bon courage et bonne compta.

Mais si t’en as marre de la soupe tiède,
si t’as envie de balancer un pavé dans la mare,
de créer un truc qui sent pas la photocopie marketing…

Alors viens, on va parler d’anomalie.
Pas d’entreprise.
Pas de business plan.
D’anomalie stratégique.
Un machin que les gens repèrent, commentent, critiquent, copient sans jamais pouvoir l’égaler.

C’est ça que j’enseigne.
Et ça commence le 5 mai.


1. Ne crée pas une entreprise. Crée une anomalie stratégique.

Changer le postulat de départ : on ne crée pas une entreprise, on crée une anomalie remarquable.

Avant même de parler business model ou étude de marché, je poserais cette question dérangeante :

“Pourquoi ton projet mérite d’exister dans un monde saturé ?”

Et je casserais le trip classique de la “proposition de valeur” pour parler d’écart stratégique :

  • En quoi ton offre crée un inconfort, un clash, un contraste avec ce qui existe ?
  • En quoi ton identité entrepreneuriale n’est pas neutre, mais polarisante, mémorable, inimitable ?

On t’a peut-être dit de “trouver une idée d’entreprise”.
Comme si c’était un truc qu’on pêche dans un bocal à idées.
Tu tires un papier et bingo : “cabinet de sophrologie”, “resto végane”, “app pour méditer avec des dauphins”.
Tu colles une promesse sympa dessus, tu choisis un logo couleur sauge, et hop : te voilà entrepreneur.

Non.

Créer une entreprise, c’est pas cocher des cases.
C’est pas faire ce que les autres font en un peu mieux, ou en un peu plus “toi”.
C’est créer une faille dans la matrice, un truc que personne n’a vu venir mais que tout le monde comprend instantanément.

Un écart.
Un choc.
Un “putain mais pourquoi personne ne l’a fait avant ?”
Un machin qui fait lever un sourcil ou déclencher une bagarre sur LinkedIn.

Regarde autour de toi.
Tous les projets qui cartonnent aujourd’hui, ceux qui font du bruit, qui attirent les bons clients et les regards curieux…
Ils ont un truc en plus. Un désalignement assumé avec les standards du marché.
Ils osent dire non. Ils osent déplaire. Ils osent l’anomalie.

Et toi ?
T’es prêt à créer un truc qui divise un peu mais attire beaucoup ?
Ou tu préfères continuer à faire la file au salon des entrepreneurs, badge autour du cou et sourire poli ?

Si tu veux juste “répondre à un besoin”, il y a des formulaires pour ça.
Mais si tu veux provoquer un besoin qui n’existait pas encore — là on peut causer.


2. Pense à l’envers : crée l’écart, pas l’offre

Injecter la pensée disruptive dès le cadrage du projet.

➤ Module de départ : Le monde n’attend pas ton projet — à toi de le rendre inévitable

  • Étude des angles morts du marché
  • Relecture stratégique des tendances : quoi contourner, quoi hacker, quoi subvertir ?
  • Exercice de “positionnement impossible” : définir son offre en partant d’une absurdité… pour en faire un génie

Le problème avec “trouver une bonne idée”,
c’est que tout le monde finit par avoir les mêmes.

Des idées molles, lisses, bien élevées.
Des idées qui sentent la conférence TED et le Canva Business Model.
Des idées qui veulent “aider les gens”, “faire du sens”, “répondre à un vrai besoin”.

Mais personne ne te dit que les gens, ils savent même pas ce qu’ils veulent.
Ils veulent être surpris, bousculés, séduits, choqués, émus — parfois les cinq à la fois.

Toi, on t’a appris à construire une offre logique.
Quelque chose de propre, cohérent, utile.

Moi je te dis : jette la logique, garde la tension.

C’est pas ton offre qu’on doit retenir.
C’est l’écart qu’elle crée.

L’écart entre ce que les gens vivent et ce qu’ils pourraient vivre.
L’écart entre les discours chiants du marché et ton ton à toi.
L’écart entre la norme, et toi qui choisis de marcher à côté, torse nu, bière à la main, en chantant faux.

La vraie différenciation ne naît pas d’un brainstorming post-it avec des gens qui veulent pas se mouiller.
Elle naît d’un moment de rupture, un refus, un ras-le-bol, une colère saine.

Tu veux créer quelque chose de puissant ?
Commence par créer un inconfort.
Un truc qui gratte, qui dérange, qui réveille.

Après, t’auras tout le temps de rajouter des jolis boutons sur ton site.


3. Ton pitch ne suffit pas. Écris un manifeste.

Personnaliser la marque autour d’un manifeste et non d’un pitch.

Plutôt que d’apprendre à “pitcher”, je leur apprends à écrire un manifeste stratégique, avec :

  • une cause non négociable,
  • une critique claire de leur marché,
  • une vision du monde derrière leur entreprise.
Une entreprise qui n'a pas d'ennemis n'a pas d’âme.
(Et non, “la souffrance des gens” n’est pas un ennemi — c’est un marché.)

Tout le monde te parle de pitch.
30 secondes pour dire qui tu es, ce que tu fais, pour qui, et pourquoi c’est merveilleux.

30 secondes.
Comme si on pouvait capturer l’âme d’un projet avec un minuteur à œufs.

Alors les porteurs de projet s’exercent, ils récitent.
“J’aide les gens à…”
“Je propose une solution pour…”
“Notre mission est de…”

Et tout le monde s’endort.
Poliment.
Mais profondément.

Le pitch, c’est bien pour les ascenseurs.
Mais toi, t’es pas là pour vendre une carte de fidélité.
T’es là pour embarquer des gens. Pour rassembler une tribu.
Pour créer un mouvement, pas un club de réseautage.

Ce qu’il te faut, c’est pas un pitch.
C’est un manifeste.

Un texte qui transpire ta vision du monde.
Ce que tu refuses. Ce que tu dénonces. Ce que tu veux voir crever, et ce que tu veux voir renaître.
Ton “bordel, c’est plus possible comme ça”.

Tu veux que les gens te suivent ?
Donne-leur une cause, pas une carte de visite.

Fais-les vibrer.
Fais-les s’indigner.
Fais-les se sentir vivants en lisant tes mots.

Le manifeste, c’est ce que tu dis debout sur la table, un soir de doute.
C’est ce que tu écris quand t’as les tripes à l’envers, mais que t’y crois encore.
C’est ton business plan émotionnel.

Si ton projet mérite d’exister, il mérite un cri de guerre.
Écris-le. Hurle-le.
Et que ceux qui comprennent te rejoignent.


4. Ne sois pas juste bon. Sois reconnaissable.

Injecter la notion de “signature entrepreneuriale”.

Chaque porteur de projet bosse sur :

  • son archétype dominant, mais tordu (ex : pas juste le “sage” ou “héros”, mais le “sage brut”, “héros cabossé”, etc.),
  • son contraste émotionnel (ex : douceur vs radicalité / calme vs urgence),
  • son langage propriétaire : des mots à lui, des expressions, des concepts marquants.

T’as pas besoin d’être le meilleur.
Tu dois être inimitable.

Parce que la vérité, c’est que le meilleur se fait toujours doubler par le plus visible.
Et le plus visible, c’est rarement le plus poli.

Alors tu peux bosser comme un fou, faire tout “comme il faut”, proposer une offre nickel, bien ficelée, bien formulée...
Et te faire doubler par un type qui poste des selfies flous sur LinkedIn en criant “mes clients sont mes héros”.

Pourquoi ?
Parce que lui, au moins, on le reconnaît.
Il a un ton. Un angle. Une façon d’exister.
Même si elle est clivante.
Surtout si elle est clivante.

Toi, t’as quoi ?
Un logo pastel ?
Une baseline vue 1000 fois ?
Une photo en tailleur beige qui regarde vers l’avenir ?

Foutaises.

Tu veux qu’on se souvienne de toi ?
Travaille ta signature entrepreneuriale.

Pas juste ce que tu dis.
Comment tu le dis.
Pas juste ton offre.
Ta présence. Ton feu. Ta dissonance.

Trouve ton contraste émotionnel :
Tu peux être à la fois doux et radical.
Calme mais impossible à ignorer.
Lent, mais inarrêtable.

Crée ton langage propriétaire :
Des mots à toi.
Des formules que les autres voudront répéter.
Des idées qui laissent des traces.

Quand on lit un bout de ton texte, on doit savoir que c’est toi, sans même voir ton nom.
Comme un riff de guitare qu’on reconnaît en 3 secondes.
Comme une insulte bien placée qu’on oublie jamais.

Pas besoin de gueuler.
Juste d’être irréductiblement toi.


5. Oublie le business plan. Crée ton plan de clivage.

Remplacer le business plan par un “plan de clivage”, ou faire les deux en même temps.

Ils définissent :

  • ce qu’ils refusent catégoriquement de faire (même si ça rapporte)
  • ce qu’ils font autrement (même si ça prend plus de temps)
  • ce qu’ils feront tôt ou tard (même si le marché n’est pas prêt)

Le business plan, c’est ce que t’écris pour rassurer des banquiers qui ne liront que la page des chiffres.
C’est un exercice de soumission.
Un bout de papier pour dire “regardez comme je suis raisonnable”.

Mais une entreprise remarquable n’est jamais raisonnable.
Elle dérange. Elle frotte. Elle prend des chemins de traverse, voire des détours illégaux (au moins sur le plan symbolique).

Alors à la poubelle, le business plan.
Remplace-le par ton plan de clivage.

C’est quoi un plan de clivage ?
C’est un document que tu rédiges pas pour convaincre… mais pour t’engager.
Pas un plan de croissance.
Un plan de guerre.

Tu y écris noir sur blanc :

  • Ce que tu refuses catégoriquement de faire — même si ça rapporte.
    (parce que la soumission rentable, c’est toujours une dette d’âme)
  • Ce que tu fais autrement, même si les autres trouvent ça “bizarre”.
    (parce que l’étrangeté assumée, c’est une marque de fabrique)
  • Ce que tu feras quoi qu’il arrive, même si personne n’est encore prêt à te suivre.
    (parce que tu ne suis pas le marché, tu l’aimantes)

Tu veux inspirer confiance ?
Arrête de promettre. Commence par te positionner.

Sois clair sur ce que tu laisses aux autres.
Sois tranchant sur ce que tu incarnes.

On ne construit pas un business fort avec des “peut-être” et des “on verra”.
On le construit avec des putain de lignes rouges.


6. Ton unicité est ton levier principal. Exploite-la.

Accompagner le porteur dans l'affirmation de son identité rare, pas dans la conformité du marché.

Parce qu’un business aligné et différencié, ce n’est pas un business “correct” :
C’est un business inimitable — et donc inévitable pour un type de client bien précis.

T’as passé des années à essayer de rentrer dans la case.
À faire comme il faut. À être crédible. À éviter de trop déranger.

Mais la vérité, c’est que t’as jamais été fait pour la case.
Tu la supportes à peine. Tu l’habites mal.
T’as toujours su que ton truc à toi, c’est un peu à côté.
Un peu bancal. Un peu trop. Un peu pas assez.

Et c’est exactement ça qui te rend intéressant.

Sauf qu’on t’a appris à lisser.
À gommer ce qui dépasse.
À planquer les zones bizarres, les passions honteuses, les failles, les angles morts.

Sauf qu’un projet lisse, c’est un projet qui glisse entre les mains des gens.
Personne ne s’y accroche.
Personne ne s’en souvient.
Personne ne l’achète.

Alors ouais, t’as peut-être un côté obsessionnel. Ou bordélique.
T’as peut-être été viré d’un job pour “excès d’initiative”.
T’as peut-être galéré à te sentir légitime dans ton secteur.

Parfait.

Mets-le dans ton business.

Fais de ton étrangeté une identité.
Fais de ton atypisme une stratégie.
Fais de ton vécu une putain de preuve sociale.

On n’achète pas une compétence.
On s’attache à une présence.
Et cette présence-là, elle vient de ce que t’as voulu planquer toutes ces années.

Alors maintenant, ressors le feu.
Rallume le bordel.
Fais entrer tes ombres dans la lumière, et regarde ce que ça crée.

Tu verras : les clients reconnaissent la vérité quand elle saigne un peu.


🧨 Conclusion : Si t’es prêt à faire exploser la case, viens.

T’as lu jusqu’ici ?
C’est que t’es pas fait pour le tiède.
T’as pas besoin d’une formation de plus. T’as besoin d’un tournant.
D’un cadre qui te laisse pas dormir tranquille avec une idée médiocre.
D’un endroit où on construit pas des projets à la chaîne, mais des anomalies magnifiques.

Et c’est exactement ce qu’on va faire à Toulouse.
Pas en un week-end.
Pas en mode accélérateur bullshit.
Mais sur un mois, à ton rythme, avec du fond, du terrain, et des retours qui piquent (mais qui propulsent).

C’est pas pour tout le monde.

C’est pour ceux qui veulent incarner un projet qui leur colle à la peau.
Pour ceux qui sont encore tout frais, tout jeunes dans leur aventure —
porteurs de projet, créateurs fraîchement débarqués —
mais qui veulent poser les fondations d’un truc indestructible, dès maintenant.

Tu veux en savoir plus ?
Tu veux pas juste un programme, tu veux un vrai point de bascule ?

Alors prends rendez-vous avec ma complice Delphine Minassian.
Elle te dira si t’es au bon endroit.
Et elle te dira aussi si t’as intérêt à bosser ton audace avant de venir.

Toulouse.
Mai 2025.
Pas de bullshit.
Des projets vivants, puissants, indociles.

À toi de voir si t’en fais partie.


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