La nouvelle arme pour convaincre ton audience

🥃 Version gueule de bois, en bref quoi !

⏱ Pour les gens pressés.

Tu veux vendre ton offre ? Mauvaise piste.
Les gens ne veulent pas de ton offre.
Ils veulent un monde. Un univers. Une vibration.

Convaincre, c’est quémander en souriant.
C’est t’expliquer, te justifier, t’agiter comme un vendeur de tapis en stage de développement personnel.
Mais personne ne veut être convaincu.
Les gens veulent être aspirés, pas attrapés.

Les marques qui explosent ne vendent pas.
Elles immergent.
Elles créent un lieu mental où ton cerveau décroche et ton cœur dit oui.
Apple. Starbucks. Patagonia. Même ton coach préféré sur Instagram.
Ils ont tous un monde. Des codes. Un combat.

Alors arrête de supplier.
Crée un territoire.
Un monde où ceux qui doivent venir se reconnaîtront.
Et les autres ?
Ils iront scroller ailleurs. Tant mieux.

Cet article s'inscrit dans l'étape 5 du parcours de la visibilité.


Sommaire

1: 1. Convaincre, c'est pour les mendiants bien habillés
2: 2. Créer un monde : la seule stratégie qui marche encore
3: 3. L'immersion bat l'argumentation. Toujours.
4: 4. Les 3 piliers pour créer un monde qui attire (au lieu de courir)
5. Tu veux des clients ? Mauvais objectif.
Conclusion : oublie les clients.
FAQ. Foire aux questions (et aux doutes à la con)

Tu veux convaincre les gens ?
T’es déjà à genoux.

Convaincre, c’est le mot poli pour quémander.
C’est tendre ton petit CV existentiel en espérant que quelqu’un dise :
“Oui, d’accord, t’as l’air utile, viens chez moi.”

Tu veux qu’on t’écoute ?
Alors arrête de parler comme un commercial désespéré qui essaie de vendre son âme en solde.
Parce que pendant que tu t’époumones à prouver que t’as raison,
quelqu’un d’autre — plus silencieux, plus magnétique —
est déjà en train de bâtir un monde dans lequel on a envie de vivre.

Et dans ce monde-là, on n’a pas besoin d’arguments.
Tout est cohérent.
Tout est vivant.
Et tu n’as même pas besoin de frapper pour entrer.
Tu veux en faire partie.

Regarde autour de toi : les marques, les créateurs, les artistes, les coachs…
Ceux qui explosent ne sont pas ceux qui expliquent le mieux.
Ce sont ceux qui ont un territoire. Une vibe.
Un style reconnaissable à trois kilomètres.
Ils ne cherchent pas à convaincre.
Ils t’ouvrent une porte vers un ailleurs.

Alors toi, si t’en as marre de courir après les clients, les vues, les likes, les “s’il vous plaît validez-moi”…
Lis ce texte comme un plan de fuite.
Ou comme un mode d’emploi pour bâtir ton propre royaume.

Parce que le futur appartient à ceux qui construisent des mondes.
Pas à ceux qui vendent des produits.


1. Convaincre, c’est pour les mendiants bien habillés

Convaincre, c’est la version premium de supplier.
La version LinkedIn du “aime-moi, valide-moi, choisis-moi.”
Tu mets ta plus belle chemise mentale,
tu sors ton PowerPoint émotionnel,
et tu te tiens droit, bien propre,
en espérant que quelqu’un daigne te croire.

Mais personne n’a envie de croire.
Parce que croire, c’est un effort.
Et l’être humain déteste faire des efforts quand il scrolle.

Tu peux avoir le meilleur argumentaire du monde,
une promo à -37%, un diplôme en storytelling et une certification en sourire empathique…
Tu restes un mec au bord de la route avec une pancarte :
“Regardez comme je suis pertinent.”

Et ça, ça pue le besoin.

Or le besoin, dans le marketing,
ça attire les vautours. Pas les fans.

Plus tu expliques, plus tu te justifies.
Et plus tu te justifies, plus tu perds.
C’est comme un mauvais date Tinder où tu passes la soirée à dire
“Non mais attends, j’suis pas comme les autres, j’te jure.”

Les gens ne veulent pas que tu les convainques.
Ils veulent sentir que t’as déjà un monde.
Un monde qui tourne, même sans eux.
Et où, s’ils décident d’entrer,
c’est pas pour te sauver.
C’est parce qu’ils crèvent d’envie d’en faire partie.

Convaincre, c’est se battre avec des chiffres.
Créer un monde, c’est attirer avec des signes.
Pas la même énergie. Pas la même puissance.

Alors la prochaine fois que t’as envie d’ajouter une ligne de plus pour “prouver que…”
Rappelle-toi :
plus tu cries “je suis légitime”,
plus les gens entendent :
“j’ai peur que tu partes”.

Quand t’as pas de message… fais des gestes.

2. Créer un monde : la seule stratégie qui marche encore

Tu veux savoir pourquoi les pubs ne marchent plus ?
Parce que tout le monde veut vendre une putain d’offre.
Mais plus personne n’a envie d’acheter une offre.
Les gens veulent acheter une ambiance. Une vision. Un fragment de rêve.

Quand t’achètes une Tesla, tu dis pas :
“Waouh, quel rapport qualité-prix.”
Tu dis : “Regarde-moi, j’ai hacké le futur.”

Quand tu poses ton cul chez Starbucks,
tu t’auto-convaincs que 5,60€ pour un latté tiède,
c’est pas si cher…
parce que t’achètes l’illusion d’être un écrivain new-yorkais incompris,
ou une digital nomade sur le point de lancer son podcast.

Tu crois que Dior vend du parfum ?
Dior vend une projection.
Toi, plus beau que toi.
Toi, dans un miroir baroque, à moitié flou,
quelque part à Paris, avec des lèvres qui savent des secrets.

Les marques qui cartonnent ne vendent rien.
Elles te téléportent.
Elles t’ouvrent un portail.
Et tu rentres. Volontairement.
Avec ta carte bleue en laisse.

Tu veux que ton audience t’écoute ?
Arrête de leur raconter ce que tu proposes.
Montre-leur le monde dans lequel cette proposition est une évidence.
Un monde qui a ses couleurs, ses odeurs, ses valeurs, ses codes.

Et si ce monde est cohérent, vibrant, immersif…
tu n’as même plus besoin de vendre.
Tu deviens la porte.

Et les gens n’ont plus besoin d’arguments.
Ils veulent juste passer de l’autre côté.


3. L'immersion bat l'argumentation. Toujours.

Tu veux savoir ce qu’on fait à Disneyland ?
Rien.
On regarde. On ressent. On flotte dans un autre putain de monde.
T’as pas besoin d’un mode d’emploi, ni d’un tunnel de conversion.

T’as de la musique dans les buissons,
des odeurs de sucre dans l’air,
des costumes partout, même les mecs qui ramassent les papiers ont l’air sortis d’un clip Disney Channel.

Et tu ne demandes pas si ça vaut le prix.
Tu sors la carte. Tu te tais. Tu vis.

C’est ça, le pouvoir de l’immersion :
ton cerveau décroche.
Ton mental laisse tomber.
Et ton corps dit : “Ouais, on reste.”

Tu veux que les gens te fassent confiance ?
Fais-les entrer.
Pas dans un tunnel.
Pas dans une série d’emails tièdes.
Dans un monde.

Un monde où chaque détail parle la même langue que ton message.
Pas juste ton logo, ton slogan, ton branding cheap.
Je parle d’une vibration.

Tu veux une image ?
Apple.
Ils te balancent pas les spécifications techniques.
Pas de “regardez notre RAM, notre vitesse, notre processeur A-quelque-chose”.

Non.

Ils te balancent un silence lumineux.
Un fond blanc.
Des silhouettes cools.
Et une promesse muette :
“Si tu achètes ça, tu deviendras peut-être aussi créatif, aussi net, aussi libre.”

Et ça, ça tape plus fort que n’importe quel pitch.

Parce que plus tu expliques,
plus tu prouves que t’as besoin de convaincre.
Et plus tu veux convaincre,
plus les gens fuient.

T’as déjà vu quelqu’un dire :
“Viens chez moi, c’est chauffé, y’a Netflix, y’a un chat mignon…” ?

Non. T’as déjà vu ce mec. Et t’as traversé la rue.

Mais si tu passes devant une maison chaleureuse,
avec de la lumière douce, une bonne odeur de cookies,
et une playlist Nina Simone en fond…

Tu veux entrer. Même si t’étais pressé.

Voilà le secret :
les gens ne veulent pas être capturés.
Ils veulent être happés.

Et ça, aucun argument ne peut le faire.
Mais une ambiance, oui.


4. Les 3 piliers pour créer un monde qui attire (au lieu de courir)

Créer un monde, c’est pas coller trois couleurs sur Canva et un mantra sur ton feed.
Créer un monde, c’est construire une cohérence qui parle aux tripes.

Pas besoin de millions.
Pas besoin d’une équipe de pub sur-vitaminée.
Mais t’as besoin de trois choses simples et non négociables :


🧠 1. Un imaginaire

C’est ce qu’on ressent dès qu’on entre dans ton contenu.
Pas ce qu’on comprend. Ce qu’on ressent.

Tu veux que les gens restent ?
Fais-les habiter une émotion.

Est-ce que ton univers est brut, poétique, mystique, trash, carré, féroce, zen ?
Est-ce qu’on entend du piano ou du punk quand on lit tes posts ?
Est-ce qu’on sent de l’urgence ou de la douceur ? De la foi ou de la rébellion ?

💡 Exemple : The Minimalists
Ces mecs vendent littéralement… rien.
Mais leur univers est un souffle d’air frais dans un monde étouffé.
Du blanc. Du vide. Du calme.
Et dès que tu les croises, tu respires.
Même pas besoin qu’ils te parlent. Tu sais.

C’est ça, l’imaginaire.
C’est pas décoratif. C’est vital.


🔑 2. Des codes

Un monde sans codes, c’est un aéroport : froid, neutre, impersonnel.
Un monde avec des codes, c’est une tribu.

Tu tutoies ou tu vouvoies ?
Tu cries ou tu murmures ?
Tu signes avec des punchlines ou avec des silences ?

Y’a des mots que tu répètes tout le temps ?
Un style vestimentaire ? Une gestuelle ? Une façon de commencer tes vidéos ?
Ça, c’est ton alphabet. Ton dialecte.

💡 Exemple : Gary Vee
Il pourrait te vendre un grille-pain, tu l’achèterais.
Pourquoi ? Parce qu’il a des codes.
Le hoodie. Les f-bombs. Le regard caméra façon uppercut.
Il ne vend pas du marketing.
Il vend une vibe.
Et chaque détail te dit : ici, on bosse dur, on lâche rien, et on dit la vérité crue.
Bienvenue dans le dojo du hustle.

Toi aussi, t’as des codes.
Tu dois juste les affûter. Ou les assumer.

Gary Vee

🌍 3. Un territoire

Ton monde ne peut pas être neutre.
Il doit défendre quelque chose. Et refuser quelque chose.

C’est ça qui crée l’attachement.
Pas les avantages. Les combats.

Ton monde, il célèbre quoi ?
La lenteur ? L’artisanat ? Le silence ? L’ambition ? La sensualité brute ?
Et il s’oppose à quoi ?
La superficialité ? Le blabla corporate ? Les solutions trop lisses ?

💡 Exemple : Patagonia
Ils vendent pas des vestes.
Ils vendent une forme de résistance douce.
Une nature sacrée. Une sobriété stylée.
Acheter chez eux, c’est poser un acte.
C’est dire : “Je me fous de la fast fashion.”
Tu ne portes pas une doudoune. Tu portes un drapeau.

Pose-toi cette question simple :
Contre quoi ton monde se bat ?

Parce que les mondes qui vibrent ont des frontières.
Et les frontières, c’est ce qui donne envie de passer la douane.


👉 Tu veux que les gens te suivent sans que t’aies besoin de crier ?
Donne-leur un imaginaire, des codes, un territoire.

Pas une checklist.
Une réalité parallèle dans laquelle ils peuvent exister.


5. Tu veux des clients ? Mauvais objectif. Cherche des citoyens.

On t’a bourré le crâne avec ça.
“Trouve ton client idéal.”
“Fais ton avatar marketing.”
“Cible ta niche.”

Super.
Mais y’a un problème avec les clients : ils viennent, ils achètent… et ils se cassent.

Un client, c’est un chasseur de promos.
Il compare, il hésite, il t’évalue.
Un jour t’es “pertinent”. Le lendemain, t’es trop cher.
Tu ne crées rien avec un client.
Tu transactes.
Et ça s’arrête là.

Toi, tu veux plus que ça.
Tu veux des citoyens.

Un citoyen, c’est pas là juste pour consommer.
Il adhère.
Il s’implique.
Il partage tes valeurs. Il porte ton drapeau.
Il parle de toi même quand t’es pas là.
Il vit dans ton monde.

💡 Regarde CrossFit.
Ce n’est pas un programme de sport.
C’est un putain de rituel tribal.
Ils ont leur propre langage (WOD, AMRAP, burpees…),
leur esthétique (béton, sueur, drapeau américain).
Et dès que tu mets un pied dedans, t’es plus juste un adhérent.
Tu deviens un combattant fonctionnel.
T’en bouffes, t’en parles, t’en rêves.
💡 Même chose pour Glossier, en cosmétique.
Ils n’ont pas des clients. Ils ont des militantes.
Des femmes qui défendent une beauté douce, naturelle, désarmée.
Ce n’est pas un produit qu’elles achètent.
C’est un manifeste. Une façon de dire au monde :
“Voilà qui je suis. Voilà ce que je choisis.”

Et toi, dans ton business, tu fais quoi ?
Tu veux des gens qui cliquent et qui se barrent ?
Ou tu veux une communauté de cœur,
des personnes qui s’illuminent quand elles te lisent,
qui disent :
“Ce monde-là… c’est un peu le mien aussi.”

Alors arrête de chasser des clients comme un VRP sous extasy.
Commence à bâtir un territoire émotionnel.

Un endroit où les gens ne viennent pas juste acheter.
Ils viennent appartenir.

Et pour ça, pose-toi les vraies questions :

– C’est quoi ton drapeau ?
– Quelle est ta langue ?
– Comment on dit bonjour dans ton monde ?
– Qu’est-ce qu’on ressent quand on passe ta frontière ?

Si tu peux répondre à ça…
T’as plus besoin de convaincre.
T’as des citoyens qui, fièrement, diront :
“Ici, c’est chez moi.”


Conclusion - Oublie le client. Crée un monde.

Tu veux vendre sans supplier ?
Tu veux que les gens viennent sans que t’aies besoin de courir après eux, torse en sueur et dignité en vrac ?
Alors arrête de parler de ton offre comme si t’étais au télé-achat.
Construis un putain de monde.

Un monde qui respire. Qui sent quelque chose.
Un monde où on n’a pas besoin d’argumentaire.
Parce qu’on y entre avec le cœur, pas avec le panier moyen.

T’as pas besoin de plus de techniques.
T’as besoin de plus de vérité vivante.
De cette cohérence sauvage qui dit :
“Voici ce que je suis. Voici ce que je crois. Voici la porte.”

Et ceux que ça touche ?
Ils ne demanderont pas la brochure.
Ils poseront leurs bagages et diront :
“Enfin.”

Alors ouais.
Tu peux continuer à courir après des clients.
Ou tu peux t’asseoir, te recentrer, et bâtir ton territoire.
Pas parfait. Pas corporate. Pas consensuel.
Mais tellement incarné que les bons te trouveront.
Et resteront.


🔥 Appel à l’action – Si t’as aimé cette claque douce, prends-en d’autres.

Tu veux créer un monde qui te ressemble ?
Un monde qui attire sans convaincre ?
Un monde où ton business devient une évidence, pas une plaidoirie ?

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Un email pas chiant. Pas tiède. Pas filtré.
Juste ce qu’il faut pour secouer ta comm’, rallumer ta vision,
et te rappeler que t’as pas besoin de suivre la norme pour cartonner.
Tu dois juste la brûler proprement.

Et si t’es déjà prêt à construire ce monde,
alors on se retrouve de l’autre côté.

Pas dans un tunnel.
Dans un territoire.

FAQ – Foire Aux Questions (et aux doutes à la con)

“Mais si je parle pas de mon offre, comment les gens vont savoir ce que je vends ?”

Ils s’en foutent de ce que tu vends.
Ils veulent savoir ce qu’ils vont devenir s’ils te suivent.
Tu crois que les gens achètent des baskets ?
Non. Ils achètent la sensation de courir plus vite que leurs problèmes.
Crée un monde, et ton offre deviendra l’évidence dans le décor.

“Ok mais faut quand même convaincre un peu, non ?”

Non. Convaincre, c’est ce que tu fais quand t’as pas encore bâti quelque chose d’assez solide.
Quand ton monde est clair, cohérent, incarné… t’as plus besoin de convaincre.
T’as juste à laisser la porte ouverte.
Et les bons entrent.
Les autres ? Qu’ils aillent voir ailleurs si t’y es.

“Mais moi j’ai un petit business… je peux pas faire comme Apple.”

Parfait.
Apple a des bureaux froids et des actionnaires à rassurer.
Toi t’as un garage, un ordi, une vision.
Et personne pour te censurer.
Créer un monde, c’est pas une question de taille.
C’est une question de clarté.
Un bon univers, même artisanal, ça défonce tous les tunnels de vente du monde.

“C’est pas trop perché, cette histoire de ‘créer un monde’ ?”

Perché, c’est de continuer à croire que ton offre va se vendre toute seule avec trois emojis et un prix barré.
Créer un monde, c’est pas ésotérique.
C’est juste la seule manière de marquer des esprits aujourd’hui.
Tu veux qu’on se souvienne de toi ?
Fais ressentir quelque chose.
Pas juste une promo.

“Et si j’ai rien d’un ‘monde’ à proposer ?”

Alors arrête tout. Prends une journée. Va marcher. Va te demander ce que tu défends, ce que tu refuses, ce que tu veux voir de plus en plus dans ce monde, et ce que tu veux voir crever.
Et quand tu tiens ça : t’as ton territoire.
Ton monde est déjà là. Fallait juste l’écouter.

Pour explorer toutes les facettes de cette étape, retour à la page principale de l’Étape 5

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