Etape 2 : identifiable.

Devenir celui qu'on reconnaît sans forcer

Intro : Tu existes ? Bravo. Mais personne ne te reconnaît.

T’as bossé. T’as charbonné.
Tu t’es rendu visible — ou du moins t’as essayé.
T’as publié, parlé de ton offre, pris la lumière, même si t’aimes pas trop ça.
Et maintenant ? Bah… rien.
Pas de raz-de-marée. Pas de reconnaissance. Pas de "ah oui, je vois qui c’est lui !"

Tu existes, c’est vrai. Mais comme une silhouette floue dans un vieux rêve.
On te voit, mais on ne te reconnaît pas.
On t’écoute peut-être une fois, mais on t’oublie avant même de finir ton café.

Bienvenue dans la phase bâtarde de la notoriété :
Tu n’es plus invisible…
… mais tu n’es pas encore identifiable.

Et dans un monde où tout le monde crie, où chacun tente de se faire remarquer en majuscules fluo,
ce n’est pas le plus bruyant qui gagne.
C’est celui qu’on reconnaît sans avoir à chercher.
Celui qui devient une évidence mentale, un repère clair dans un brouillard de clones.

Cette page est là pour t’aider à franchir ce cap.
À devenir identifiable.
Pas identifiable façon “j’ai un logo et un slogan moisi” — non.
Identifiable façon “je deviens une putain de référence, même quand je me tais.”

Prêt ? On va t’imprimer dans le cortex de ton audience.


Pourquoi c’est (vraiment) important d’être identifiable

Parce que sinon, t’es juste un bruit de fond.
Un flyer qui vole au vent.
Un "tiens, j’ai déjà vu sa tête quelque part" sans suite.

Et ça, c’est la pire des zones grises :
Pas assez inconnu pour être intriguant.
Pas assez mémorable pour qu’on te cherche.

Le cerveau humain est un petit feignant génial.
Il trie, il zappe, il simplifie.
Il a 60 000 pensées par jour à gérer, donc il n’a pas envie de réfléchir pour te caser.
Il veut pouvoir dire en une demi-seconde :
"Ah oui, c’est lui, le gars qui… [remplis avec ta promesse unique]."

Et si t’es flou ?
Il te zappe.
Il passe à quelqu’un de plus clair, plus net, plus identifiable.

Voilà pourquoi être visible ne suffit pas.
N’importe qui peut acheter de la pub et faire du bruit.
Mais être identifiable, c’est autre chose.
C’est marquer les esprits sans avoir à te re-présenter à chaque fois.
C’est que ton prénom déclenche un petit raccourci mental :
"Ah ouais, je kiffe son style."
"Ah oui, c’est lui qui fait ça."
"C’est elle, la meuf avec les métaphores tordues mais qui tapent juste."

Être identifiable, c’est le passeport pour la confiance.
Et la confiance, c’est ce qui transforme un inconnu en client, puis en fan.

Bref :
Tu veux qu’on pense à toi quand ton sujet débarque dans une conversation ?
Commence par leur filer une bonne raison de se souvenir de toi.


Ce que “être identifiable” veut vraiment dire (et ce que ça n’est pas)

Être identifiable, ce n’est pas :

  • Te coller un logo moche en photo de profil.
  • Parler en mode "storytelling™" avec 12 hashtags inspirants.
  • Porter des lunettes jaunes fluo pour qu’on te repère sur LinkedIn.

Non. Ça, c’est du déguisement de visibilité.
C’est de la cosmétique. De la poudre de marque personnelle.
Et ça marche… trois secondes. Puis plus rien.

Être identifiable, c’est pas paraître original.
C’est être tellement clair, tellement toi, tellement précis…
… que les gens n’ont même pas besoin de réfléchir pour t’associer à quelque chose de fort.

C’est quand ton audience pense à un problème, un style, une ambiance,
et que ton nom ou ta tronche jaillissent dans leur tête sans prévenir.

C’est quand quelqu’un dit :
"J’ai besoin d’un coach qui va droit au but."
Et qu’un pote répond direct :
"Attends, j’ai LE nom pour toi."

Et le plus beau dans tout ça ?
T’as pas besoin d’être bruyant.
T’as pas besoin d’être partout.
Tu dois juste être cohérent, distinctif, et un poil clivant, si nécessaire.

Parce que si tu ne tiens pas à ta singularité, personne ne la tiendra pour toi.

Être identifiable, c’est comme être l’odeur du café à 7h du matin :
Instantanément reconnaissable. Et sacrément bienvenu.


Les 3 ingrédients magiques de l’identification instantanée

Tu veux qu’on te reconnaisse sans que t’aies à hurler "COUCOU C’EST MOI" à chaque fois ?
Alors tu vas devoir t’appuyer sur trois piliers. Trois ingrédients simples, mais puissants.
Genre le combo ail-huile-sel de ton positionnement. Rien de sexy, mais ça change tout.


🧠 1. Un message cristallin qui défonce les flous

Tu sais ce que font 80 % des indépendants quand tu leur demandes ce qu’ils font ?
Ils bafouillent. Ils t’envoient un charabia plein de "accompagnement holistique" et de "synergie humaine"…
Résultat : tu décroches à la 8e seconde. Comme tout le monde.

Un message clair, c’est ça :
👉 Ce que tu fais.
👉 Pour qui.
👉 Et pourquoi toi, pas un autre.

Pas de jargon, pas de bullshit.
Un truc qui tient en une phrase. Même si on te réveille à 4h du mat.
Et si tu n’es pas sûr qu’un enfant de 10 ans puisse comprendre… recommence.


🎙 2. Un ton, un style, un truc à toi

Tu n’as pas besoin d’inventer un personnage.
Tu as besoin d’assumer ton putain de style.

Qu’il soit punchy, poétique, trash, minimaliste, mystique, doux comme un coussin ou tranchant comme une hache.
Mais qu’il soit cohérent, reconnaissable et répété.

C’est ça, ton empreinte vocale (ou visuelle).
C’est ce qui fait qu’on scrolle, on scrolle… et on s’arrête :
"Ah, je reconnais son style. C’est lui. J’adore."

Spoiler : ton style, c’est pas ce que tu choisis.
C’est ce que tu assumes.


🔁 3. La répétition (jusqu’à l’obsession)

Oui, tu vas te répéter.
Et oui, tu vas croire que tu te répètes trop.
Et justement : c’est là que tu commences à imprimer.

La répétition, c’est pas une erreur.
C’est la stratégie.

Ton audience a une mémoire de poisson rouge.
Elle a vu passer ton message une fois ? Elle l’a zappé.
Trois fois ? Elle commence à t’identifier.
Sept fois ? Elle commence à te croire.

Répète-toi.
Pas comme un perroquet chiant.
Mais comme un musicien qui décline son thème.
Tu changes la forme, mais tu gardes le fond. Encore et encore.


C’est ça, la formule magique :
Clarté. Style. Répétition.

Tu veux devenir identifiable ?
Ne cherche pas à être différent. Cherche à être identique à toi-même, partout.


Concrètement : comment tu deviens identifiable (sans vendre ton âme)?

Ok, t’as pigé l’idée.
Maintenant on passe aux actes. Parce que les grandes théories, c’est sympa, mais ce qu’il te faut, c’est du concret, du crade, du pratico-pratique.

Voici ta to-do list pour graver ton blaze dans la tête de ton audience :


1. Clarifie ton message (et fous la paix aux slogans fumeux)

Oublie les grandes envolées lyriques. Ce qu’il te faut, c’est une promesse nette comme une lame de rasoir.

Pose-toi ces 3 questions sans tricher :

  • Je fais quoi ? (pas je t’aide à rayonner ta lumière, hein — du concret)
  • Pour qui exactement ? (spoiler : "tout le monde" = personne)
  • Et pourquoi moi ? (qu’est-ce qui fait que t’es pas un clone parmi d’autres)

Pro-tip : si ta réponse tient pas sur une napkin de bistrot, c’est trop compliqué.


2. Choisis tes codes comme un gang choisit ses couleurs

On te reconnaît à quoi ?
À ton ton ? Ton univers visuel ? Ton attitude ? Ton jargon ? Ton format de contenu préféré ?

Il te faut un ou deux marqueurs forts. Pas 12.
Un truc que les gens retiennent instinctivement.

Exemples :

  • La nana qui jure en parlant d’amour de soi.
  • Le coach qui fait ses vidéos dans la forêt, en tongs.
  • Le graphiste qui ne parle qu’en métaphores culinaires.

Tu vois l’idée ? C’est pas forcé. C’est juste assumé.


3. Crée tes repères à toi (et enfonce-les bien profond)

Trouve tes phrases.
Ton gimmick. Ton slogan. Ta manière de commencer ou de conclure. Ton petit réflexe éditorial.

Tu veux qu’un jour quelqu’un dise :
"Quand tu dis ça, ça me fait penser à toi."

C’est bon signe. T’as commencé à créer un sillon dans leur mémoire.


4. Répète jusqu’à devenir inoubliable (même si tu te saoules)

Tu vas croire que tu tournes en rond.
Tu vas soupirer en écrivant ton pitch pour la 36e fois.
Tu vas te dire : "Mais les gens vont se lasser..."

Non.
Toi tu vis dedans.
Eux, ils le captent à peine.

Tant que les gens te demandent encore ce que tu fais, c’est que t’as pas encore assez répété.


Mets ça en place. Et t’étonne pas si un jour, des gens te reconnaissent dans la rue…
… ou dans leur feed, ce qui est à peu près pareil aujourd’hui.


Parfait, on entre maintenant dans la zone de vérité : celle où tu te répètes, tu doutes… et où, en fait, tu fais exactement ce qu’il faut.


Tu crois que tu te répètes ? Bonne nouvelle : tu fais ton job.

"J’ai l’impression de dire toujours la même chose…"
"Je me lasse moi-même…"
"Les gens vont en avoir marre…"

STOP. Respire.
C’est à ce moment précis que la magie commence.

Quand toi tu te sens en boucle, c’est que eux commencent tout juste à capter.

Parce qu’eux, ils te lisent une fois sur dix.
Ils ont une vie. Des gosses. Des mails. Une cafetière qui fuit.
Et au milieu de ce chaos, tu crois vraiment qu’ils vont se rappeler de ta punchline du mois dernier ?
Non. Ils ont besoin que tu creuses le sillon. Encore. Encore. Encore.


🧠 L’effet "chanson à la radio"

Tu sais ce moment où une chanson passe en boucle, tu la trouves relou au début…
… puis un jour tu la fredonnes sous la douche sans t’en rendre compte ?

Bienvenue dans la tête de ton audience.
T’es cette chanson.
Et tu veux en être une de celles qu’on retient, pas qu’on zappe.


🔄 Répéter, c’est pas radoter

Tant que tu gardes l’essence et que tu varies les formes, t’es pas chiant.
T’es stratégique.

Tu changes l’angle, l’histoire, le ton, mais tu gardes le même fond.
Ton message principal. Ton truc à toi. Ta vibe unique.

Tu veux que les gens puissent te résumer en une phrase ?
Faut leur donner le matos pour ça.
Faut leur mâcher le travail jusqu’à ce qu’ils puissent te pitcher à ta place.


💡 Astuce de ninja identifiable :

Crée un bingo de ta propre com’.
Une grille avec 5–6 idées que tu martèles tout le temps.
Et à chaque fois que tu communiques, demande-toi :
"Est-ce que je coche une case ?"

Si tu peux cocher, tu continues à devenir reconnaissable.
Si tu coches pas… tu fais peut-être joli, mais t’imprimes pas.


Donc oui, répète-toi. Jusqu’à l’obsession.
Pas pour te faire aimer.
Pour te faire retenir.


Les pièges à éviter quand on veut être identifiable

Tu veux marquer les esprits, ok.
Mais si tu tombes dans un de ces pièges, tu vas surtout marquer… le mur.
À pleine vitesse.

Voici le best-of des erreurs qui flinguent ta reconnaissabilité (oui, ce mot existe dans ma tête) :


Piège #1 : Copier quelqu’un qui marche

"Je vais faire comme lui, ça a l’air de marcher."
Mauvaise idée. Très mauvaise.

Tu crois que tu vas gagner du temps ?
Tu vas surtout devenir une copie fade d’un original qu’on suit déjà.

Résultat :
Lui reste la référence.
Toi, t’es "le mec qui fait un peu comme… mais en moins bien."

👉 On retient ce qui est clair, pas ce qui est calqué.


Piège #2 : Vouloir plaire à tout le monde

T’as peur de cliver ?
T’as envie que tout le monde t’aime ?
Tu veux être consensuel, doux, tiède, poli ?

Félicitations. Tu viens de devenir oubliable.

Plus tu tentes de ratisser large, plus tu dilues ton identité.
À force de vouloir parler à tout le monde, tu n’éveilles plus aucun "Ah oui, c’est lui !"

👉 Être identifiable, c’est accepter de ne pas être aimé par tous.
Mais adoré par les bons.


Piège #3 : Changer de style comme de slip

Aujourd’hui en mode expert sérieux.
Demain en mode clown sur TikTok.
Après-demain en mode chamane lunaire avec fond de bol tibétain.

C’est pas une stratégie, c’est un trouble dissociatif de la marque.

Bien sûr, tu peux évoluer.
Mais pas te transformer tous les trois posts comme si t’étais dans un défilé de mode.

👉 Ta cohérence fait ta force.
Ton style, c’est ton ancrage.
Fais-le évoluer doucement, pas en changeant d’identité comme de filtre Instagram.


Piège #4 : Penser que ton message est trop simple

"Mais je vais pas répéter ça, tout le monde le sait…"
Non. Personne ne le sait.
Et ceux qui le savent ont besoin de l’entendre de toi, avec ta voix.

Tu crois que t’as rien de nouveau à dire ?
T’as peut-être raison.
Mais si tu le dis d’une façon que personne n’oublie, tu gagnes quand même.

👉 L’originalité n’est pas dans le message. Elle est dans ta manière de le délivrer.


En bref :
Sois toi. Mais en HD, bien cadré, bien assumé.
Pas une version floue, hésitante ou en mode "j’essaie de plaire à l’algorithme".


Conclusion : Tu veux qu’on te reconnaisse ? Deviens inratable dans UNE chose.

Arrête de courir après l’originalité.
De vouloir être intéressant.
De vouloir tout faire, tout dire, tout couvrir.

Sois identifiable.

Pas au sens "j’ai un joli logo fait sur Canva un soir de pleine lune",
mais au sens : "quand je débarque dans le paysage, on sait qui je suis et pourquoi je suis là."

Tu n’as pas besoin d’en faire plus.
Tu dois juste faire plus juste.

Parce qu’au fond, être identifiable, c’est ça :

  • Assumer ta place.
  • Simplifier ton message.
  • Affirmer ton style.
  • Répéter jusqu’à ce que même ta belle-mère puisse pitcher ton activité à un apéro.

Et surtout :
Ne laisse pas les autres décider de qui tu es.

Parce que si tu ne choisis pas ta case,
on t’en collera une au hasard.
Ou pire… aucune.


🎯 Et maintenant ?

Pose-toi cette question :
Aujourd’hui, si ton audience devait penser à quelqu’un dans ton domaine… est-ce que ce serait toi ?

Si la réponse est "non" ou "bof", il est temps de passer à l’action.
Pas en postant plus.
En postant mieux.
Plus clair. Plus toi. Plus identifiable.

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